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CHRONIQUES DE LA LUNE

CHRONIQUES DE LA LUNE
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29 novembre 2010

Cinquante

top_10_modern_fetish_models_3est a lire attentivement. Car saoule ou pas, fatiguee ou pas, le trois, il vous faudra suivre une de ces regles. C'est la mon unique exigence. La nuit tombee et le calme restaure, je veux vous entendre me demander trois "choses"...ce qui peut se traduire par une ou deux ou trois

 

Trois de ces images, de ces pensees, de ces non-dits, de ces envies que vous avez eu depuis ces dix et que vous n'avez pas formule, pas su dire, ou pas dit a temps, ou pas ose, ou pas conscientise.

 

Kimberly_Bell_Fetish_Gothic_Pin_up_Model_New_York_photoCe n'est pas un exercice facile car je ne me contenterai pas de simplicite apparente. Cela doit venir du fond,du trefond, du plus profond. De toutes les façons, je saurai.

 

En cette première nuit d'une nouvelle ere, je vous accorde ces trois voeux. Ils sont votre pour une nuit.

Seulement.

Charge a vous de passer par ici ...puisque vous savez que nous avons rendez-vous. Ne pas avoir lu ces mots avant serait une entorse a la règle.

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19 octobre 2010

''Vous ne me ferez pas

m'assoir sur une chaise ou dans un fauteuil'' avait elle annonce comme preambule a notre discussion d'introduction.Ces conversations sont importantes car elles me permettent de situer et d'extrapoler sur mon interlocutrice...Comprendre ce qu'elle aime et ce qu'elle ne souhaite pas, c'est deja tourner les pages du scenario. Mes storyboards les meilleurs sont ceux qu'elles Screen_shot_2010_09_20_at_10ecrivent, parfois meme sans s'en rendre compte.

Un mot, un silence, une hesitation suffisent a declencher bien des croquis.

Comment des lors ne pas penser a la chaise sur laquelle on ne s'assoit pas... Lorsque ce simple appareil permet de mettre en valeur tout le reste. Du dossier, aux renforts, des pieds jusqu'a l'assise...les combinaisons sont nombreuses.

Dans le plus simple appareil. Pour s'offrir et savoir attendre. Patienter et quand il le faut hurler de plaisir.

 

15 octobre 2010

Marqueterie(2)

Elle me demanda...

Je l'accueillais, dans sa nudite, qui la troublait. Moi seul pouvait la voir, moi seul connaissait la suite. Elle le savait. Je lui pris un poignet pour la guider et notais son excitation a la lueur de sa peau...chair de poule dessinee et sublime.

Ses talons resonnerent sur le sol et c'est avec application qu'elle se laissa guider. Il lui fallait faire attention.

Je lui demandais de patienter ainsi. Nue au milieu de la piece, en equilibre sur ses nouveaux porteurs et me dirigeais vers la marqueterie, fabriquee pour l'occasion. Le bois avait ete le fil conducteur et j'avais realise ce bracelet pour l'immobiliser. Deux points d'attache a bonne hauteur permettent ensuite de cambrer a dessein. Fixe et libre en meme temps, pour dessiner les courbes les plus rocambolesques et offrir a mes pensees les pentes et les prises les plus delicates, les plus insolites, les plus extravagantes.Screen_shot_2010_09_30_at_3

Ouvrir la marqueterie pour poser ses poignets delicats. Laisser d'abord libre les demi-spheres pour l' accueil. Puis dans un bruit de charniere etrange pour qui a les yeux bandes, refermer les autres demi-spheres pour creer l'etreinte. Et verrouiller au bruit du cuivre pour que la realite advienne. Cerclee et fixee. Seulement des avant-bras pour que le reste du corps exulte...plus tard.

A ce moment, plus un bruit. Et puis mes pas autour d'elle pour venir m'immobiliser non loin derriere. Attendre. A courte distance, mais comment la mesurer exactement les yeux bandes...

Mes mains effleurerent ses fesses, qui reagissaient immediatement. Et sans attendre, je poursuivis ma descente le long de ses cuisses pour prendre ses mollets et venir m'immobiliser sur ses talons. Une main par devant, je basculais une premiere jambe pour lui oter un escarpin.

Puis l'autre.

Ses pieds etaient alors en decouverte d'une nouvelle surface. Je sentais sa satisfaction d'etre liberer de ses hauteurs. Sa respiration changea.

Ne jamais laisser un rythme s'installer trop longtemps. Et pour la surprendre je reouvrais les etreintes, aux sons des memes symphonies de cuivre et de charnieres bruyantes.

Pourtant le temps de la liberation n'etait pas encore venue. Mais c'est peut-etre ce qu'elle s'imaginait un instant...pour lui prendre la tete et l'obliger a venir poser son cou sur une troisieme demi-sphere. La marqueterie s'abattait avec delicatesse sur ses poignets et son cou. L'etreinte devint tryptique.

Screen_shot_2010_09_30_at_3J'attends... Je veux qu'elle mesure, qu'elle cherche a se reperer... quete des sens

Il est maintenant l'heure de bouger cette axe horizontal sur une ligne vericale, en actionnant d'autres verins pour mettre en valeur ses fesses et ses pointes des pieds, faire saillir ses mollets.

Position divine.

Elle sait qu'elle est a ma disposition.

Qu'elle est a moi

 

10 octobre 2010

Ceci n'est pas un bondage...

DSC_0139pas en corps!

Saurez-vous patienter, résister, émerveiller pour succomber..?

La forme et le contenu sont sources d'inspirations

Il y a mille et une façon de les lier

Comme je pourrais les suspendre

Ou encore...

1 octobre 2010

Marqueterie (1)

Elle m'avait dit '' des mollets fins et élancés'' et aussi '' de jolies fesses plates''...presque s'excusant. Sportive alors...''pas du tout, mais tout le monde le pense''. Une couleur préférée ''le vert''. Une matière '' le bois''.

Je n'avais pas pose plus de questions sur ces thèmes lors de notre entretien préparatoire. Il me semblait qu'un scenario pouvait se dessiner en prenant en compte une envie non-dite (évidente) de fesses plus volumineuses et l'assurance de mollets de compétition sans en avoir pratique les postures.

Lorsque je la recevais en ce tout debut de soiree, je me felicitais de la tenue que je lui avais demande de porter. Un tailleur pantalon. Masquant a son entree le moindre indice de ces mollets si précieux, et révélant a peine  (de dos) la forme delicate de ses fesses.

Elle semblait un peu hésitante, presque sur le point de regretter sa décision de rentrer en religion, ici même. Je la rassurais et les mots que j'employais, le vocabulaire que j'utilisais pour décrire les simples règles du jeu auquel elle devait consentir, trouvèrent une résonance ...sans doute professionnelle. Je n'étais pas exactement ce a quoi elle devait s'attendre, et sans doute comprit elle que je pouvais être ici mais qu'ailleurs, ou que précédemment, j'avais pu être 'un' de son monde.

Ne jamais laisser les certitudes s'installer et changer de rythme des qu'un tempo semble etre acquis...

'' Passez derrière ce paravent et deshabillez-vous. Mettez aussi ce que vous trouverez sur la chaise. Et appelez moi seulement lorsque vous serez prête. Révisez en même temps et une seule fois les regles du jeu que vous venez d'agreer et n'oubliez pas votre masque de satin''

Screen_shot_2010_09_21_at_10Pendant qu'elle commençait a s'executer, je rajoutais '' la dernière operation preparatoire devra se faire a genoux, avec ce que vous avez trouve,  enfile, puis vous vous relèverez dans l'obscurité du masque et me demanderez''

Elle s'appreta avec application et je distinguais enfin ses mollets fins et races, ainsi que le galbe de ses fesses en cet instant...

L'unique vêtement qu'elle devait porter pour cette première séance etait une paire d'escarpins a fin et long talon aiguille! Je voulais voir se mouvoir ses mollets dans toute leurs latitudes...

 

-to be continued...

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25 septembre 2010

Tattoo You

parce que les marques sur la peau racontent des histoires

parce que les histoires s'ecrivent aussi avec des marques sur la peau

LourdesWEB91

21 septembre 2010

Retour

Screen_shot_2010_09_20_at_9"Je me suis mise au velo"...voila ce qu'elle m'avait dit lors de notre entretien telephonique. En guise de retrouvailles apres une absence de presque deux ans a San Francisco... j'etais de retour.

Elle avait insiste pour qu'on reprenne nos rituels vite vite. J'avais volontairement prétexté des rendez-vous. L'attente est salvatrice. Et le velo creatif. Un univers a part entiere: chaine, pignon metallique, cables, guidon, potence... L'idee s'offrait comme une évidence.

A son arrivée, elle semblait sur la réserve. Pourtant je notais sa broche, couleur rubis...qui rappelait notre dernier entretien. Un bijou personnel offert en résonance aux boutons de manchettes qu'elle avait cru bon de m'offrir. Et que je gardais précieusement. Elle vit que je notais la référence, et souris...

J'avais envie de prendre le temps, de redécouvrir ses lignes comme pour un premier entretien. Comme si nous commencions depuis le debut. Cette pensée en amena une autre et je me dis qu'il fallait que je pense a l'habiller de cuir, ou de latex, ou les deux mélangés avec ces attaches dont le bruit particulier compose souvent, pour qui sait en jouer, de rares Screen_shot_2010_09_19_at_4partitions.

Mais la n'était pas la question en cette fin d'apres-midi...

Apres un verre de Russian River, je lui demandais de passer derrière le paravent pour se dévêtir et se parer de ce qu'elle trouverait... un cycliste a sa taille, épousant ses formes ; serre juste ce qu'il faut pour galber et libérer ses fesses.

A peine sortie de l'antre vestimentaire, je la couvrais d'un loup pour qu'elle se concentre. Le stick que je présentais et qui s'aventura timidement puis fougueusement le long de ses cuisses, puis sur sa peau découverte, en changea la texture.  Basculée sur le dossier du canapé, mains posées sur l'assise et raie offerte au sommet, je dessinais quelques rougeurs ...qui finir par zébrer de lignes incandescentes sa paire de fesses.

Chef d'orchestre a la baguette, cul symphonique.

Lorsque la douleur fit son entrée, j'arrêtais pour caresser sa peau et feindre le répit... Nous étions convenus qu'aucun mot ne serait prononcé... juste des signes et sa mélodie vocale. Qui avait a mi parcours scandé le rythme des allers et venues de ma verge en bambou.

- Et qu'avez vous appris de vos sorties a vélos?  Savez vous nommer chacune des parties et en prendre soin?

Avant sa réponse,  je continuais

- Comment faites vous pour avancer alors que vos mains et vos pieds sont pris par votre guidon et par vos pédales? Etes vous libre de vos mouvements, ou bien est-ce une illusion...que d'avancer en étant liée par chacune de vos extrémités?

J'en avais trop dit, ou bien la rémanence des fessées l'avait-elle déjà plonger dans une autre dimension.

Pas de réponse, pas de bruit, pas de son. Je décidais de démontrer mon théorème.

D'abord l'enduire en ses vallées d'huile douce. Apaiser le vif et laisser couler le long de ses lignes. Saisir ensuite ses chevilles puis glisser le long de ses talons pour l'ecarter davantage. Toujours basculée tete en bas, mains posées sur le divan, croupe en l'air. Puis reculer... Faire savoir qu'on recule. Qu''une distance se créer et ...attendre.Le bruit du billot aux pieds de métal transperce alors l'ambiance. Intrigue, suscite l'intérêt (sans doute) et déclenche une furie d'images (sans nul doute).

L'ouverture en deux du plateau massif par un teton d'acier bruyant double s on attention. Je n'ai pourtant encore rien fait. Juste un peu de bruit

- Ne bougez surtout pas.

Et je saisis ses hanches alors que son ventre surpris se contracte puis se relache

- Vous n'avez rien a craindre... je veux vous apprendre a faire du velo sans cuissard.

Et je deroule lentement jusqu'a ses pieds, le cuissard qui resiste, et libere lentement ses fesses, puis ses cuisses d'une étreinte serrée. Sa peau respire a nouveau.

Elle est maintenant nu et je recule a nouveau, pour marquer nos distances et me saisir d'une chaine munie de pinces a tétons dont le bruit diffèrent du précé dent ne lui échappe pas. Je la passe lentement dans l'anneau fixé, tête en bas, au centre du plateau. Il servira de point d'équilibre.

Screen_shot_2010_09_21_at_9Il est temps de lui retirer ses talons et de la basculer sur le sol, dos contre terre. Le sol est froid. Elle sursaute legerement au contact. Je positionne sans bruit le billot au niveau de son ventre et lui saisi les chevilles pour les positionner dans les interstices Ecartée et offerte. 


Puis les mains dans le second jeu d'interstices...refermant doucement le billot que je verrouille.

- Je vais maintenant rendre hommage a vos seins, dis-je laconiquement

Et je saisis la chaine qui pend depuis son anneau central, pour venir pincer chacun de ses tétons. Et lui explique qu'il s'agit de trouver la bonne tension de chaine pour une transmission immédiate.

- Nous allons pouvoir commencer tres chere... Etes vous prête?

21 décembre 2008

Passementerie

C'est la periode...celle des cadeaux. Elle m'avait fait livre le matin precedent notre seance des boutons de manchettes. Soignee, toujours elegante, ce genre d'accessoire fait partie de ses codes et de son appreciation du beau. Peut etre meme d'une certaine classe. Que je ne partage pas. Mais l'intention etait charmante et source d'inspiration...

Je notais a son arrivee ce sourire des jours ou tout va bien. Celui des journees bien bet002x04remplies et satisfaisantes. Sous son epais manteau d'hiver, elle portait son tailleur noir et un chemisier blanc d'un genre comme je les affectionne. Le charme du jabot, des volants et des fermetures par agrafes. Les voiles de ses jambes etaient finement noirs et transparents. On pouvait a peine deviner le bas ou le collant mais je savais...

"Je ne sais comment vous remercier pour ces boutons" lui dis-je
- "... et avant meme qu'elle ne reponde je lui demandais d'aller les chercher sur la table basse.
" Ouvrez la boite et prenez les. Un dans chaque main"
Elle se retournait, tenant entre 3 doigts, a chacune de ses mains les boutons chromes et pares d'une pierre couleur rubis.

Je l'invitais a me rejoindre, de l'autre cote du canape et la basculais. Son buste contre les coussins, seules ses jambes et ses fesses apparaissaient... " Ne bouger plus. Et ne perdez pas ces boutons de manchettes. J'y tiens beaucoup" dis je.

Et le temps fit son entree.

Je percevais ses mouvements legers, re-equilibrage permanent de son corps ainsi plie. Les mains tenant a l'autre bout du meuble les bijoux comme deux offrandes.

Puis je relevais doucement sa jupe pour decouvrir la corde de toutes les ascensions. Tendue, delicatement froissee, elles separait deux mondes qui n'en sont qu'un. Sa respiration se modifiait. Et j'entrepris la devalade. Un doigt d'abord, puis deux...mes mains avaient maintenant prise sur son dernier recours avant la grande exposition. Doucement, je suivais ses lignes et glissais le long de ses hanches, de ses cuisses pour laisser tomber a ses pieds sa culotte. Ses fesses etaient maintenant nues, enfin libres.

Un leger mouvement de sa part fut immediatement suivi d'un "Je vous interdis de bouger. Il en va de votre securite"

Et le temps... d'entrer en scene a nouveau. Le juste necesaire pour faire couler le long de ses fesses et de ses hanches une bouteille entiere d'huile parfumee. Glissant le long de chacune de ses courbes, suivant chacune de ses routes. Pour venir finir sa course a ses pieds. Je la caressais au rythme de ses respirations et de ses mouvements ; esquisses d'abord pour ne pas contrevenir a mes instructions. Mais s'amplifiant au fil de nos conversations.

Picture_1Il fut alors temps de lui offrir a mon tour un bouton chrome et couleur rouge rubis. Un ornement unique et rare. Qu'il sied de porter en peu et grande occasion. Un present a facon, pour ce jour et peut etre, suivant ses souvenirs, pour demain...

19 décembre 2008

Buanderie

A peine arrivee pour cette seance, elle avait deja evoque son quotidien et cette singuliere fascination-repulsion pour les taches menageres. Celles qui attiraient le plus son attention etaient en rapport avec le linge. Fascination pour un endroit retire du monde, chez soi-meme...ses machines etaient presque un lieu de rendez-vous et de reflexion.

Par conviction ou par habitude, cette descente en sous sol pouvait s'entendre -mais pas forcement- comme un lieu d'actions: etendre, sentir, plier et contraindre en formes sur les traits d'un fil, pincer pour suspendre, ouvrir pour remplir, fermer pour ranger, toucher et appuyer pour metre en marche, choisir ses menus, decider de la vitesse de rotation, filtrer ou epousseter. Dans des gestes lents et coordonnes, avec un rythme different a chaque fois.

Je decidais de la buander

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18 décembre 2008

Attendre et se preparer...

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